EXPLICATIONS

Patrick GROSPERRIN

PSYCHOLOGUE CLINICIEN - PSYCHOTHERAPEUTE ANALYTIQUE -

SUPERVISEUR REGULATEUR - SOCIOLOGUE - CONSULTANT FORMATEUR

Lexique (sources Wikipédia)


Addiction La dépendance, ou addiction , est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemples : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité.

L'anglicisme addiction est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie1 et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. Le terme d’assuétude, également noté bien que peu utilisé, a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne).

Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.

En psychanalyse, le terme d'addiction est utilisé de manière plus large dans la mesure où il relève plus d'une attitude intrapsychique, d'un mécanisme, plutôt que des moyens pour y satisfaire. Des mécanismes parallèles peuvent intervenir dans les déterminants comme celui d'une anorexie mentale



Adolescence L'adolescence (du latin adolescere : 'grandir') est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l'âge adulte, et suit la phase de l'enfance.La puberté est un processus physique, psychique et physiologique naturellement engagé par le corps, dans une fourchette qui varie en moyenne de 12 à 17 ans, mais avec des cas de plus en plus nombreux de puberté précoce, à partir de 8 ans chez les filles et 10 ans chez les garçons. L'âge varie selon le climat, le génome et la densité de population



Angoisse : Le mot angoisse regroupe plusieurs sens et définitions mais elle est avant tout une expérience « psychométaphysique » Avant d'être considérée comme un sujet pour la psychologie, l'angoisse à fait l'objet d'une réflexion philosophique qui plonge ses racines dans la question de l'Être (Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Qu'est-ce que l’éternité, le néant, la mort, etc. ?). La psychopathologie de l'angoisse retrouve à un niveau individuel un questionnement universel, les deux sont inséparables même si pratiquement, elles ne doivent pas être confondues



Anorexie L’anorexie (du grec ancien : ἀνορεξία / anorexía, « absence de désir ») est un symptôme qui correspond à une perte de l'appétit. .L'anorexie est l'un des trois symptômes des altérations de l'état général. C'est un symptôme dont les causes peuvent être extrêmement variées. Elle peut être causée par différentes maladies organiques telles que des cancers, un grand nombre d'infections bactériennes ou virales, des troubles du métabolisme, etc. Elle peut aussi avoir des causes psychologiques : dépression, anxiété, thématique de certaines psychoses et névroses, choc émotionnel. Quelle que soit l'origine, lorsqu'elle dure trop longtemps, elle est source de dénutrition, éventuellement compliquée de malnutrition, avec toutes les conséquences graves, à moyen ou long terme irréversibles ou fatales, que cela peut impliquer



Anthropologie : L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) et culturels (socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme anthropologie vient de deux mots grecs, anthrôpos, qui signifie « homme » (au sens générique), et logos, qui signifie parole, discours. Cette discipline vise particulièrement les faits spécifiques à l'humain par rapport aux autres animaux (faits anthropologiques comme homo ou anthrôpos) : langages articulés et figuratifs, rites funéraires, politiques ou magiques, arts, religions, coutumes, parenté, habitats, techniques corporelles, instrumentales, de mémorisation, de numération, de représentations spatiales et temporelles, etc. Elle s’appuie notamment sur l’étude comparative des différentes sociétés et ethnies décrites par l'ethnologie, et envisage l'unicité de l'esprit humain à travers la diversité culturelle.



Anxiété L’anxiété est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants somatiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux

En l'absence ou en présence de stress psychologique, l'anxiété peut créer des sentiments de peur, d'inquiétude et de crainte. L'anxiété est considérée comme une réaction « normale » dans une situation stressante. Lorsque l'anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la dénomination de « trouble de l'anxiété ». L'intensité et le fonctionnement du sujet renseignent le praticien pour déterminer s'il s'agit d'une réaction naturelle ou pathologique.



Burnout : Burnout est un mot anglais (du verbe to burn out) qui signifie saturation, épuisement. En particulier, c' est un terme désignant le syndrome d'épuisement professionnel



Conflit conjugal (violence conjugale) : La violence conjugale (ou violence domestique) est, au sein d'un couple, la violence exercée par un des conjoints sur l'autre. Il peut s'agir d'un phénomène circonstanciel (violence situationnelle), mais aussi parfois un processus systémique et évolutif (terrorisme conjugal) au cours duquel un des partenaires exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles.

La violence conjugale a des conséquences délétères pour les victimes ainsi que pour les éventuels enfants du couple. Il s'agit d'un des facteurs majeurs de risque pour la santé des femmes âgées de 19 à 44 ans dans le monde, mais les hommes peuvent aussi en être victimes.



Dépression La dépression (également appelée dépression caractérisée, dépression clinique ou dépression majeure) est un trouble mental caractérisé par des épisodes de baisse d'humeur (tristesse) accompagnée d'une faible estime de soi et d'une perte de plaisir ou d'intérêt dans des activités habituellement ressenties comme agréables par l'individu. Cet ensemble de symptômes (syndrome) est individualisé et classifié dans le groupe des troubles de l'humeur dans le manuel diagnostique de l'association américaine de psychiatrie en 1980. Le diagnostic de la dépression se base sur plusieurs éléments : le ressenti personnel rapporté par le patient, le comportement perçu par son entourage et le résultat d'un examen psychologique



Deuil Le deuil est une réaction et un sentiment de tristesse éprouvée à la suite de la mort d'un proche. Souvent associé à la souffrance, le deuil est aussi considéré comme un processus nécessaire de délivrance, nommé résilience. Lorsqu'un événement provoque une crise dans la vie d'un individu, un changement radical est opéré dans la situation établie jusqu'alors. Le deuil possède aussi le sens de « perte définitive » d'un objet auquel un individu peut tenir.

Le deuil est un processus actif, dit « faire le deuil ». L'individu en deuil peut sembler ataraxique, et souffrir d'un état dépressif plus ou moins intense, mais un cheminement intérieur se fait. Dans un premier temps, il n'est donc pas simple de distinguer ce qui en est positif pour la personne.



Empirisme : L'empirisme désigne un ensemble de théories philosophiques qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance valide et de tout plaisir esthétique. L'empirisme s'oppose en particulier à l'innéisme et plus généralement au rationalisme pour qui nous disposerions de connaissance, idées ou principes a priori. Il va souvent de pair avec une théorie associationniste des idées qui explique leur formation par la conjonction d'idées simples Défendu principalement par les philosophes Francis Bacon, John Locke, Condillac, George Berkeley, David Hume et des scientifiques comme Ibn Al Haytham, l'empirisme considère que la connaissance se fonde sur l'accumulation d'observations et de faits mesurables, dont on peut extraire des lois générales par un raisonnement inductif, allant par conséquent du concret à l'abstrait. L'empirisme a des implications non seulement en philosophie et épistémologie, mais aussi dans divers domaines d'étude : logique, psychologie, sciences cognitives et linguistique en particulier.



Ethnologie : L'ethnologie est l'une des sciences humaines et sociales : elle relève de l'anthropologie et est connexe à la sociologie. Son objet est l'étude comparative et explicative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels « les plus manifestes comme les moins avou[é]s » des groupes humains, caractères évolutifs qui sont plus ou moins propres à tel ou tel groupe (ou bien que ce groupe partage avec d'autres, mais dont les variantes ou le mélange lui sont plus ou moins propres), et qui en font (ou sont censés en faire) une « ethnie ». À l'aide de théories et concepts qui lui sont propres, elle tente de parvenir à la formulation de la structure, du fonctionnement et de l'évolution des sociétés.



Ethnopsychiatrie : L'ethnopsychiatrie (ou psychiatrie transculturelle, de l'anglais "transcultural psychiatry") est un domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu'avec l'anthropologie culturelle. L'ethnopsychiatrie s'est intéressée aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d'une part, aux systèmes culturels d'interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d'autre part. Cette démarche clinique a connu une extension, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes. L'anthropologie politique critique le lien de l'ethnopsychiatrie avec la psychiatrie coloniale ainsi que son culturalisme.

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Harcèlement : Le harcèlement est un enchaînement d'agissements hostiles dont la répétition affaiblit psychologiquement l'individu qui en est la victime. Ce type de comportement peut être habituel et impliquer le statut social et physique. Il peut s'agir de harcèlement moral, comme des insultes ou des menaces, ou d'agressions physiques chez un ou plusieurs individus parfois différencié à cause de leur couleur de peau, religion, genre, sexualité ou autres comme les capacités physiques ou mentales



Homosexualité L'homosexualité désigne le désir, l'amour, l'attirance sexuelle ou la pratique de rapports sexuels entre individus de même sexe, selon une perspective comportementaliste ou empirique. C'est également un goût, une orientation sexuelle, selon une perspective psychologique ou sociologique. L'homosexualité fait partie de la sexualité humaine. On observe également des relations sexuelles entre femelles ou entre mâles chez la plupart des autres espèces animales



Labilité : La labilité est la propriété d'une chose à changer, à bouger, à être mobile. Par extension, elle désigne un objet sujet à défaillance, instable. Elle est également le caractère d'une humeur changeante : la moindre petite émotion engendre une réaction difficilement contrôlable (pleurer ou rire exagérément).



Loyauté : La loyauté est une qualité morale. La loyauté est le dévouement envers une cause ou une personne. La loyauté est définie par rapport à un système relationnel qui relie un individu à un autre ou à un groupe. Dans le cadre des thérapies familiales il s'agit d'une fidélité inconditionnelle à respecter les règles d'une famille. la loyauté est l'expression d'une reconnaissance à l'égard du lien, un témoignage du caractère fondamental et significatif de ce lien. Si le lien est pervers, les loyautés sont confuses et rigides et les affiliations extra-familiales seront difficiles à élaborer. C'est le cas par exemple des liens qui reposent sur des non-dits, des secrets de famille, des "fantômes", des loyautés transgénérationnelles indéchiffrables.



Maltraitance : La maltraitance est un mauvais traitement (occasionnel, durable ou répété) infligé à une personne (ou un groupe) que l’on traite avec violence, mépris, ou indignité. La maltraitance implique un rapport de pouvoir ou domination entre l'auteur et la victime, qui est ainsi souvent dépendante et sans défense. Lié à l'abus de pouvoir, la maltraitance a fréquemment des conséquences durables sur la santé non seulement physiologique mais aussi psychique des victimes, dûes au traumatisme moral.



Maternité : La maternité peut désigner le fait d'être mère, le fait de porter et de donner naissance à un enfant, c'est-à-dire la grossesse et l'accouchement



Nosographie psychatrique La classification des troubles mentaux, également connue en tant que nosologie psychiatrique et taxonomie psychiatrique, est un aspect clé de la psychiatrie, de la psychopathologie et des professions impliquant la santé mentale et une classification importante pour les particuliers et professionnels du domaine psychiatrique.



Parentalité : La parentalité est un néologisme datant de la fin du XXe siècle, issu de la sphère médico-psycho-sociale, pour définir la parenté, la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels.

La parentèle se complexifie dans le cadre des familles recomposées, des familles pluriparentales, des foyers monoparentaux ; la parenté traditionnelle se complète au travers de la beau-parentalité, de la parentalité adoptive, de l’homoparentalité, de la procréation médicalement assistée qui spécifie le statut de parent biologique et de parent social. Cela conduit à un certain vide juridique et donne lieu à de nombreuses interrogations d'ordre juridique, comme la question de l'autorité parentale



Psychanalyste :  Un psychanalyste est un professionnel formé sur le plan pratique et théorique à diriger des cures psychanalytiques. L'exercice de psychanalyste correspond à la reconnaissance d'une formation théorique et clinique, au sein d'une école de psychanalyse, à laquelle le psychanalyste reste en règle générale affilié au-delà de sa formation. Le titre de psychanalyste n'est pas un titre protégé, toutefois, avoir soi-même fait une cure analytique est le prérequis essentiel dans le cadre d'une école membre d'une association psychanalytique



Psychiatre : Un psychiatre est un médecin spécialisé en santé mentale, exerçant la psychiatrie. Il diagnostique, traite et tente de prévenir la souffrance psychique et les maladies mentales. Le médecin psychiatre a une formation médicale polyvalente puis effectue une spécialisation en psychiatrie générale. Comme tout médecin, il doit prendre en charge le patient dans sa globalité et tenir compte de son état de santé général.

Pour cela il doit appuyer son évaluation sur des connaissances solides en psychanalyse, psychopathologie, psychologie médicale, neurobiologie et sciences cognitives tout en étant en mesure de connaître la pathologie somatique médicale ou chirurgicale. Le médecin psychiatre coordonne les soins en santé mentale et peut proposer au patient une hospitalisation.

Par décret, il est psychothérapeute, technique qu'il peut pratiquer à titre complémentaire ou exclusif. C'est un spécialiste en psychopathologie et en psychopharmacologie. Le médecin psychiatre est un spécialiste de la prescription des médicaments psychotropes et a accès a la prescription d'examen complémentaires (IRM, prise de sang), d'arrêt de travail ou de certificats, contrairement au psychologue, qui n'est pas médecin. D'autres médecins peuvent prescrire des psychotropes, mais n'ont pas forcément de formation spécifique. Tout comme les psychologues cliniciens, les psychiatres peuvent pratiquer la psychothérapie selon diverses méthodes, selon leur formation initiale.



Psychisme : Le psychisme est l’ensemble, conscient ou inconscient, considéré dans sa totalité ou partiellement, des phénomènes, des processus relevant de l’esprit, de l’intelligence et de l’affectivité et constituant la vie psychique. Le psychisme est un concept central en psychanalyse



Psychologue : Un psychologue est un professionnel de la psychologie, discipline complexe qui regroupe de nombreux courants théoriques et pratiques notamment : psychologie clinique, cognitive, comportementale, développementale, sociale, du travail, animale, différentielle, expérimentale. Ces différents champs d'applications se rassemblent autour de cette étude scientifique des faits psychiques qu'est la psychologie (terme générique). Le psychologue, qui est spécialisé dans un courant scientifique spécifique, peut donc être un professionnel du fonctionnement psychique et des psychopathologies, du comportement humain, de la personnalité et ou même des relations interpersonnelles.

Il intervient dans tous les domaines de la société (éducation, santé, social, travail, sport, etc.) pour préserver, maintenir ou améliorer le bien-être ou la qualité de vie de l'individu et sa santé psychique, développer ses capacités ou favoriser son intégration sociale. Par conséquent, selon sa spécialisation (pratique clinique, orientation professionnelle, psychologie scolaire, psychologie du travail, etc.), il utilise des méthodes d'intervention spécifiques basées sur des approches théoriques variées.

Quelques associations nationales de psychologues se sont regroupées depuis 2003 dans la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP) sans toutefois réussir à fédérer les grandes organisations existantes, tel le S.N.P (syndicat national des psychologues)...

En France, le titre de psychologue est protégé et reconnu par l’État depuis 1985. Pour faire usage du titre, des études de psychologie permettant l'obtention d'une licence et d'un master accompagnées de la réalisation d'un mémoire et d'un stage professionnel sont requises



Psychothérapie : La psychothérapie désigne le traitement ou l'accompagnement par un individu formé à cela, d'une ou plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d'autres types d'interventions à visée thérapeutique (médicaments, etc.). Suivant les patients (enfant ou adulte), le type et la sévérité du trouble, et le contexte de l'intervention, il existe de nombreuses formes de psychothérapies qui s'appuient sur autant de pratiques différentes reposant elles-mêmes sur des approches théoriques diverses et parfois contradictoires. La plupart reposent néanmoins sur l'établissement d'une relation interpersonnelle entre le patient et le thérapeute dans le cadre d'un contrat explicite de soin.



Relation humaine : Une relation humaine implique au moins deux êtres humains et est souvent décrite via des typologies différentes, selon la personne s'intéressant à la nature de la relation ou plutôt aux personnes en relation. Ces relations peuvent se fonder sur l'amour, la fraternité, la solidarité, la compagnie, des interactions professionnelles ou d'autres types d'activités sociales. Les relations interpersonnelles (amoureuses ou familiales) appartiennent au contexte de la relation humaine et culturelle.

Une relation est habituellement perçue comme une communication entre deux personnes, comme des relations intimes/amoureuses ou encore des relations parent-enfant. Un individu peut également avoir une relation avec un groupe de plusieurs personnes.

Les relations familiales et professionnelles, et à une échelle plus grande les relations internationales et diplomatiques, sont fondées sur des relations humaines



Séparation : dans le domaine social, une séparation désigne la rupture d'un couple



Sociologie : La sociologie peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l'impact de la dimension sociale sur les représentations (façons de penser) et les comportements (façons d'agir) humains.Ses objets de recherche sont très variés puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux médias, aux relations, aux réseaux sociaux, aux rapports de genre (hommes/femmes), aux statuts et fonctions, aux religions, ou encore aux formes de cultures et d'ethnicités… C'est elle qui pousse l'humain à réagir en société de façon à modifier ou préserver son statut social



Souffrance : La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.

La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique. L'anxiété, le deuil, la haine, l'ennui sont des exemples de souffrance mentale. L'intensité de la souffrance peut présenter tous les degrés, depuis l’anodin négligeable jusqu’à l’atroce insupportable. En même temps que l’intensité, deux autres facteurs sont souvent pris en considération, la durée et la fréquence d’occurrence. L'attitude des individus envers la souffrance peut varier énormément, selon la mesure où, estiment-ils, elle est légère ou sévère, évitable ou inévitable, utile ou inutile, méritée ou imméritée, choisie ou non voulue, acceptable ou inacceptable, de conséquences mineures ou graves



Stress : Le stress (issu par l'anglais de l'ancien français destresse) est, en biologie, l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent. Selon la définition médicale, il s'agit d'une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques, psychosomatiques. Par extension tous ces événements sont également qualifiés de stress. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (distress). Le stress est différent de l'anxiété, celle-ci est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l'anxiété



Traumatisme psychologique : Le traumatisme psychique, psychotraumatisme, ou traumatisme psychologique, est un terme désignant un type de dommage causé au psychisme après un événement traumatisant. Lorsque le traumatisme conduit à un trouble de stress post-traumatique, les dommages peuvent impliquer des changements chimiques cérébraux, changeant la réponse de l'individu à un futur stress.

Un événement traumatisant peut inclure une seule situation ou un ou plusieurs événements longs et répétés, qui peuvent complètement submerger la capacité de l'individu à intégrer les idées et émotions inculquées lors de cette expérience. Le traumatisme psychique peut conduire à de sérieuses conséquences négatives à long terme.

Le traumatisme peut être causé par une variété d'événements, mais il en existe quelques aspects communs. Il y a fréquemment une violation des idées reçues de l'individu concernant le monde et des droits de l'homme, mettant ces individus dans un état de confusion et d'insécurité extrêmes].

Le traumatisme psychique peut s'accompagner d'un traumatisme physique. Les causes et dangers typiques du traumatisme psychique peuvent inclure : viol ou autre abus sexuel, harcèlement moral, violence conjugale, endoctrinement, victime de l'alcoolisme, menace ou témoin d'un événement traumatisant, particulièrement durant l'enfance. Des événements naturels tels que les séismes et éruptions volcaniques, les guerres ou autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Un exposition à long terme à des situations telles que la pauvreté ou autres formes d'agression, comme les humiliations et agressions verbales, peuvent être traumatisantes.

Différents individus peuvent réagir différemment à des événements similaires : une personne peut être traumatisée par un événement qu'une autre vivrait sans séquelle notable : c'est la notion de vulnérabilité psychologique liée à l'histoire personnelle de chacun ; une vulnérabilité qui resulte elle-même ordinairement de traumatismes passés